La vingtième empreinte

La vingtième empreinte

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Réalisé par Georges Vérin et Jérôme Le Goff.
Ce film, cette empreinte du vingtième siècle, est un voyage dans des anecdotes, petites histoires de vie collectées durant deux ans par le collectif « la manicle » auprès de nombreux anciens du Havre.

Réalisé par La Manicle images dans le cadre du projet « Mémoire en acte » cofinancé par l’ARH et la DRAC Haute-Normandie.

La Vingtième Empreinte from la manicle / Satellite Brindeau on Vimeo.

« La Vingtième Empreinte est le témoignage sensible d’instants de vies, rapportés par des anciens du Havre, rencontrés en milieu hospitalier entre 2003 et 2005, au crépuscule de leur existence. Tous nous ont confié des pages du livre de leur vie, douces, tendres, mais aussi parfois tragiques. C’est un honneur pour nous d’être aujourd’hui les passeurs de ces histoires et de transmettre à tous, l’indispensable mémoire de ces hommes et de ces femmes. »

Le collectif d’artistes de la Manicle

Le film est un assemblage minutieux de toutes les scènes issues des heures de tournage réalisé avec les personnes âgées dans les résidences des Hôpitaux du Havre. C’est à partir de ces histoires de vie captées que nous avons tiré l’émotion prise sur le vif, dans des collections et études attendries de leurs façons de bouger, de leurs sourires, de leurs petites phrases… Deux sensibilités différentes donnent à ce film un ton original : une combinaison de séquences parfois simples, se rapprochant du documentaire et parfois orientées sous un regard plus graphique, voire chorégraphique.

Apparaissent dans ce film, toutes les étapes du projet Mémoire en Acte, dont celle du spectacle au Petit Théâtre. Nous avons récolté un maximum de traces de ce spectacle et de ses coulisses. Afin qu’il puisse apparaître dans ce film comme une fenêtre ouverte sur la ville ! Afin de bien saisir l’alchimie de la relation santé – culture, nous avons relaté, par le biais d’interviews des artistes, des animateurs et cadres, l’essentiel des traces intimes et rencontres accumulées au cours de ce projet.

 Toute cette abondance de paroles, de témoignages en sursis sur la vie au Havre, après la guerre, moteur de cette aventure, nourrit le sujet, en mêlant souvenirs, retranscriptions et images actuelles. De cette expérience, quatre artistes ont pu découvrir un Havre différent, habité de nouvelles émotions, certes vécues par d’autres.

Tout cela constitue, dans cette ville en pleine expansion, la preuve que dans sa mutation, la cité peut aussi préserver des parcelles de son âme. Mais il est indéniable que l’axe définit, par le biais des conventions culture/santé permettant de lier les artistes et le monde hospitalier, est un axe fort qui permet concrètement d’améliorer les conditions d’hospitalisation au travers de liens humains particulièrement profonds (en particulier sur ce projet).